Je connais très bien la douleur d’être perdu(e) dans sa vie et de croire que personne ne peut ni nous comprendre, ni nous aider. Je l’ai vécue.

Après le décès de mon mari, ma vie a entièrement basculée et j’ai été face à tout ce que j’avais voulu enfouir en moi, bien caché, pour survivre durant tant d’années.

J’ai découvert à quel point je ne m’aimais pas, comme je croyais profondément ne pas mériter le bonheur, comme je magnétisais les relations toxiques, et tournais en boucle dans les mêmes schémas, et comme certaines addictions me permettaient si facilement de m’anesthésier de cette vie qui ne me faisait clairement pas vibrer.

Je me suis même perdue dans la spiritualité "mentalisée", à tenter de comprendre ce que je vivais et à donner du sens à tout ce qui se présentait, pour éviter de voir que j'avais un vide existentiel en moi et que je n'aimais clairement pas la vie sur Terre.

Je passais de thérapeute en thérapeute, de découverte de vie antérieure à une autre, mais ma vie défilait, mon fils grandissait et je ne profitais toujours pas de mon temps sur Terre.

Et puis j'ai eu le courage de plonger en moi et de faire LA grande rencontre de ma vie. Je suis sortie de la victime qui subissait sa vie et j’ai redécouvert que je pouvais co-créer avec la vie sans passer par le fait que mon mental contrôle tout.

C'est là que tout a vraiment switché. J’ai alors osé me montrer telle que j'étais, sans peur d’être jugée, mal aimée, ou critiquée, je savais désormais comment m’apporter ce que j’avais tant attendu de l’extérieur.

C'est riche de tout cela que j'accompagne ceux qui ressentent aussi ce vide existentiel et cet élan à jouer leur rôle sur Terre à se dépercher pour repasser de la tête au cœur et à reconnecter avec leur joie de vivre, pour l'offrir ensuite au collectif.

"Quand il devient trop étouffant de rester dans son bocal, il devient alors vital d'en sortir." La fille qui donnait à boire à son poisson